Léon Bailly

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Léon Bailly
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Biographie
Naissance
Décès
Activité
Peintre d'histoire, de genre, de portraits
Père
Adrien-Florent Bailly
Mère
Charlotte-Justine-Angélique Caffieri

Léon Bailly est un peintre français du XIXe siècle originaire du Pas-de-Calais. Il est connu en tant que peintre d'histoire, de genre et de portraits.

Biographie[modifier | modifier le code]

Léon-Charles-Adrien Bailly, fils du sieur Adrien-Florent Bailly et de dame Charlotte-Justine-Angélique Caffieri, nait à Saint-Omer (Pas-de-calais) le [1].

À Saint-Omer, le peintre Hippolyte-Joseph Cuvelier lui donne ses premières leçons.

Il entre à l'école des Beaux-Arts de Paris en 1851 et y suit l'enseignement de Léon Cogniet[2].

Léon-Charles-Adrien Bailly s'est fait connaitre en tant que peintre d'histoire, de genre et de portraits[2].

Il expose au Salon de peinture et de sculpture de Paris à partir de 1849[2]. On le retrouve parmi les exposants jusqu'en 1870[3].

Il expose également à Bruxelles en 1863[4] et à Lille en 1866[5]

Il obtient une médaille de bronze à l'exposition de Troyes en 1860[2].

Léon Bailly donne des cours de peinture dont bénéficie notamment Louis Comfort Tiffany en 1868-1869[6]. L'œuvre de celui-ci montre l'influence exercée par Léon Bailly.

Léon Bailly a droit à une brève notice dans l'annuaire publié par la Gazette des beaux-arts des années 1869[7] et 1870[8].

De même, le Allgemeines Künstler-lexikon , (Lexique général des artistes) de Georg Kaspar Nagler le cite en 1878[9]

Selon Gérald Ackermann[10], le spécialiste du peintre Jean-Léon Gérôme, Léon Bailly côtoie un moment ce dernier ainsi que Narcisse Berchère. Mais il est possible qu'il y ait confusion entre Léon Bailly et Léon Belly, également natif de Saint-Omer en 1827.

Pendant la Guerre franco-allemande de 1870, Léon Bailly participe à la défense de Paris assiégée par les Allemands du au  : pendant ce siège de Paris, il fait partie de la garde nationale de Paris, en tant que canonnier à la 6e batterie d'artillerie puis garde au 38e bataillon[11]

Il meurt en 1871[12].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Plusieurs tableaux de Bailly sont au musée de l'hôtel Sandelin de Saint-Omer, sa ville natale[2].

Les deux premiers cités sont les plus connus :

  • Étienne Dolet conduit au supplice, huile sur toile, non datée[13].
  • Départ de Bicêtre de la chaine des condamnés (huile sur toile, non datée), musée du domaine départemental de Sceaux[14].
  • Les pères chartreux sortant de la chapelle N.-D. de Casalibus[13].
  • La Pénitence[13].
  • Chiens[13].
  • Abailard se défendant devant le concile de Sens[15].
  • Trois études, dessin[16].
  • Scène d'amour au clair de lune[17].
  • Les collections du Musée des Invalides[18].
  • Paysages de montagne en Suisse dont vue du Cervin[19].
  • In Front of the Pub[20],[21].
  • Musizierende Arbeiterkinder mit ihren Müttern vor einem Wirtshaus[22].
  • Femme de San Germano, 1863 [4].
  • Norma, 1864[23].
  • Un pré à Charbonnières : Lyonnais, 1864
  • La pénitence, 1865[24].
  • Mignon, 1865[24].
  • Retour des vendanges, 1866[25].
  • Les sœurs au lutrin, 1866[5].
  • Le jour de la paye, 1868[26].
  • Sybille, 1868[26].
  • Une chambre ardente, 1869[26].
  • Portrait de M. B..., 1870[26].
  • La bonne mère, 1870[26].

Est également attribuée au peintre, une sculpture : Terrassier 1899 (bronze)[27].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Etat-civil de Saint-Omer. Année 1826 », sur Archives départementales du Pas-de-Calais, Acte 225. Page 1318.
  2. a b c d et e A.M. Lautour, cité dans la bibliographie.
  3. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie des artistes vivants exposés au Palais des Champs-Elysées le 1er mai 1870, Charles de Mourgues frères, (lire en ligne), p. 14.
  4. a et b Exposition générale des beaux-arts (Brussel), Exposition générale des beaux-arts: catalogue explicatif, Imprimerie de G. Stapleaux, (lire en ligne), p. 21.
  5. a et b Exposition des beaux-arts, 1866, à Lille, Lefebvre-Du Crocq, (lire en ligne)
  6. Sophie, « Du verre aussi scintillant que des pierres précieuses », sur Artscape, (consulté le )
  7. Emile Galichon, Annuaire publié par La Gazette des beaux-arts, (lire en ligne), p. 3.
  8. Annuaire publié par la Gazette des beaux-arts, (lire en ligne), p. 6.
  9. (de) Georg Kaspar Nagler, Allgemeines Künstler-lexikon: Bd. Giambattista Barbieri-Giuseppe Bezzuoli, W. Engelmann, (lire en ligne)
  10. (en) Gerald M. Ackerman, The Life and Work of Jean-Léon Gérôme: With a Catalogue Raisonné, Sotheby's Publications, (ISBN 978-0-85667-311-5, lire en ligne)
  11. Félix Auteur du texte Le Sergeant de Monnecove, Les Enfants de Saint-Omer à la défense de Paris assiégé par les allemands. 1870-1871. Notice. Liste générale. Nécrologe . (Signé : Félix Le Sergeant de Monnecove.), (lire en ligne), p. 14.
  12. « Leon Charles Adrien Bailly - Biography », sur www.askart.com (consulté le )
  13. a b c et d Au musée de Saint-Omer selon E. Bénézit, cité dans la bibliographie.
  14. « Départ de Bicêtre de la chaine des condamnés », sur collections.domaine-de-sceaux.hauts-de-seine.fr (consulté le )
  15. Selon E. Bénézit, tableau vendu 205 francs à Saint-Omer en 1893.
  16. Selon E. Bénézit, tableau vendu 41 francs à Saint-Omer en 1893.
  17. Selon E. Bénézit, tableau vendu 125 francs à Paris le .
  18. « Les collections du Musée des Invalides », sur Artnet
  19. « Paysages de montagne en Suisse dont vue du Cervin », sur Artnet
  20. « In Front of the Pub », sur Artnet
  21. Existe également avec le titre  : Outside the inn,
  22. « Musizierende Arbeiterkinder mit ihren Müttern vor einem Wirtshaus », sur Artnet
  23. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure, et lithographie des artistes vivants exposés au Grand palais des Champs-Élysées, , 14. (lire en ligne)
  24. a et b Paris (France) Société des artistes français, Catalogue illustré Salon ..., (lire en ligne)
  25. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture et gravure des artistes vivants, Dubray, (lire en ligne), p. 8.
  26. a b c d et e Emile Bellier de La Chavignerie, Dictionnaire général des Artistes de l'École Française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à année 1868 inclusivement Architectes, Peintres, Sculpteurs, Graveurs et Lithographes: Ouvrage commence par Emile Bellier de La Chavignerie, continué par Louis Auvray. Suppl‘̂ment, Vve Jules Renouard, (lire en ligne), p. 34.
  27. « Terrassier, 1899 », sur Artnet

Articles connexes[modifier | modifier le code]